LES SOUVENIRS DE JULIEN WOERTH
A 6 ans Julien se souvient que dans la grande salle du restaurant se tenait l’hôpital militaire de campagne. Le Général Leclerc est venu visité les blessés ce lundi matin et s’est la maman de Julien, Françoise Woerth qui l’a accueilli ; Ensuite il a passé la journée à surveiller, appuyé sur sa canne l’avancé de ses troupes qui empruntaient la voie de chemin de fer puisque le pont routier sur l’Andlau avait été bombardé.
Le pont SNCF avait été également bombardé mais n’a pas été entièrement détruit ce qui à permis aux matériels roulants de la 2è DB de foncer sur Erstein.
Les souvenirs de Alphonse RIEGEL
Ils avaient 15 1/2. Le samedi matin, 25 novembre, par un temps maussade, gris mais relativement doux un détachement de la 2ème DB commandé par Marion arrive à Lipsheim en provenance d’Entzheim et Geispolsheim. Les garçons tout excités allaient au devant de saphi avec leurs calots rouges et leurs grands manteaux. Mr SCHAAL Ernest est allé au devant de la compagnie et les a invité à rentrer dans le village en indiquant que les allemands étaient prêts à se rendre.
La cie d’allemand avec son commandant était installée dans la grange appartenant à Mr Stephan Marius, rue Jeanne d’Arc. Ersnest SCHAAL était allé auparavant leur demander leur réédition.
Quelques militaires français sont venus dans le village les faires prisonniers pendant que d’autres s’étaient sauvés dans la forêt d’Ichtratzheim.
Le reste de la colonne se dirigeait vers Fégersheim et remontait vers Strasbourg.
Alphonse RIEGEL souligne comme toutes les autres personnes ayant vécus cette journée de libération que grâce à Mr Ernest SCHAAL une tuerie a été évitée et que c’était une bénédiction que la 2ème DB ne soit pas arrivée le 23 à Lipsheim car les Allemands étaient alors prêts à livrer une bataille acharnée. Ils étaient tous sur le mur du cimetière autour de l’église, alors que le 25 ils avaient compris qu’ils devaient accepter la défaite.
Julien WOERTH